Afrique du Sud le retour 1

J0 en Afrique du Sud, Samedi 4 mai 2024, J217 de Voyage

Côté Mozambique, nous avons dormi à une station service. Mais comme nous n'avons plus du tout de monnaie à donner à l'agent de sécurité, nous lui donnons une paire de chaussures et des boissons. La carte bancaire ne passe toujours pas à la station aujourd'hui. On remet donc juste 500met (7€) et le bidon de 20L que nous avons. Heureusement que nous ne sommes plus très loin de l'Afrique du Sud.

Et on a bien fait de garder un peu de cash pour la fin : en 180km nous passons 3 péages. Les deux premiers à 40met ça va. Par contre le dernier de 240met (3,50€) met dans l'embarras le motard devant nous qui fait le fond de toutes ses poches pour pouvoir payer. Ca ne doit pas être le seul car ce péage privé accepte pour une fois aussi bien les meticals que les rand sud-africains ou les dollars. En plus, il faut bien évidemment que ce soit ici que la petite dame refuse de nous passer en classe 1, alors que nous n'avons jamais eu de problème dans tous le reste du pays en fournissant notre papier de la frontière et notre assurance. Elle va même jusqu'à venir lire la taille de nos pneus pour son supérieur, qui valide la classe 1 puisque nous avons effectivement la même taille que certaines voiture. Ouf, on n'avait pas de quoi payer la classe 2 à plus de 600met.

Ensuite c'est une très belle route jusqu'à la frontière où officiellement il y a deux voies mais en pratique, il y en a 3 ! Les camions roulent à cheval sur la bande d'arrêt d'urgence et qui veut passe au milieu.

En voyant beaucoup de poids lourds stationnés sur les côtés, Guilhem s'écrie : "Ah, on arrive au poste frontière!" Et oui. Et là, on se rend compte que pour notre dernière frontière terrestre, il va falloir être patient : c'est qu'il y a un monde fou ! Ca ne nous était encore jamais arrivé.

Un heure d'attente pour obtenir le tampon. Et pour quelle durée ? Dans les textes, le visa n'est accordé qu'une fois par an en Afrique du Sud (sauf si tu rentres par voie aérienne dans ton pays). Puisque cela ne fait seulement que 11 mois pour nous, l'agent nous accorde d'abord un visa de transit de 7 jours. Je lui explique que ce n'est pas possible parce que (on a bien prévu de visiter encore le pays) nous avons un rendez-vous puis nous devons attendre un bateau qui potentiellement aura du retard. Je lui montre quelques mails échangés avec Vernon pour qu'elle constate les dates annoncées. Elle juge du coup qu'un mois c'est trop court si jamais on doit attendre le suivant et nous en accorde 3. Parfait, on n'a pas prévu de rester autant mais si jamais il y avait vraiment besoin, on est serein.

Bruce de son côté gère le CPD en 30min : on a un premier tampon dans notre nouveau carnet ! 😅 Et même s'il y a eu du monde, tout se fait en simplicité et cela fait du bien de ne pas avoir plein de fixeurs qui te sautent dessus pour te proposer leur aide. Le tout, gratuitement : visa gratuit, pas de taxe road, pas d'assurance obligatoire car elle est "payée" quand tu achètes ton essence.

Avec tout ça, il est presque 16h quand on arrive à Komatipoort. Et on avait oublié que malgré qu'il fasse jour, beaucoup de boutiques ferment très tôt en Afrique du Sud !

On fait le plein d'essence : quel plaisir d'avoir une carte bancaire qui fonctionne ! On rachète une carte sim car celle du début de notre voyage est désactivée. Et on fait quelques courses. Puis, nous allons jusqu'à la Crocodile gate. Et oui, on n'a peut-être pas fait de parc au Mozambique mais ici, on attaque direct avec le célèbre Parc Kruger.

Bon, on pensait un peu dormir comme des fleurs devant la gate mais en fait il n'y a aucun espace où se garer, alors on rebrousse chemin et nous garons en bord de route. Il ne doit pas y avoir foule dans le secteur : depuis la ville, on n'a vu que de grandes fermes d'agrumes clôturées.

Et d'ailleurs, alors que je finis de préparer le repas, voilà qu'un fermier débarque en nous disant qu'il ne sait pas si c'est safe ici et qu'on ferait mieux de venir se garer dans sa ferme. Ok... On le suit donc jusqu'au dernier portail avant Kruger, et nous nous garons effectivement dans une de ses allées, à côté des orangers. Les échanges avec lui sont très brefs et c'est drôle de voir un acte de gentillesse gratuite, il ne s'attarde pas et ne réclame rien. Juste comme ça, il s'est dit que c'était mieux pour nous.

Dimanche 5 mai, Kruger J1

Ce matin, Guilhem nous réveille avec un "J'arrive plus à dormir, je suis trop excité !"

Voilà, pour ceux qui se demandent si au bout de presque un an, on est blasé des animaux, vous avez la réponse 🤣

On est donc au bureau de Crocodile bridge de bonne heure. Malheureusement, changement de programme oblige, on n'a rien réservé et plusieurs camping sont complets. On réserve pour Skukuza et on passe acheter une carte et un livre du parc. Ils ont en anglais, afrikaans, allemand, espagnol, italien... mais pas en français ! Pas de chance !

On voit tout de suite des phacochères et des gnous. Dans la journée, il y aura beaucoup d'impalas et des éléphants de plus ou moins loin. Kruger a la particularité d'être un parc très facile à parcourir : il y a de nombreuses routes goudronnées sur lesquelles tu vois parfois plus d'animaux que sur les pistes !

On croise à un moment un suisse avec un ami qui bavardent avec nous deux minutes avant de se sauver parce qu'on gênait un peu la circulation. On les retrouve par hasard au Lower Sabie où on pensait juste se dégourdir les papattes avant d'aller pique-niquer plus loin. Claude nous propose alors de les rejoindre pour boire un coup en terasse et papoter, puis finalement, nous invitera carrément à déjeuner ! Rencontre incroyable de quelqu'un débordant de générosité. On papote beaucoup évidemment. Avec Bernard aussi qui a travaillé dans de nombreux pays différents, mais à un moment, il faut y aller : le camp où nous allons n'est pas tout près et ferme à 17h30.

Nous prenons l'itinéraire conseillé par nos nouvelles rencontres (cela fait déjà une dizaine de fois que Claude visite le parc puisqu'il vit désormais non loin) afin de chercher un léopard que nous n'avons toujours pas vu depuis le début de notre voyage... Mais sans succès ! On tourne, on vire, on voit même une carcasse dans un arbre ! Sans aucun doute nous sommes bien sur son territoire mais pas assez chanceux pour le croiser aujourd'hui. Et nous n'avons pas le temps de rester attendre à l'arbre de le voir revenir : le jour décline. 

Arrivés à la réception de Skukuza, on se rend compte que l'on est crevé à l'arrière ! On regonfle pour pouvoir rouler jusqu'à l'emplacement. Quand Bruce sort une nouvelle chambre à air, il se rend compte que la case dans laquelle elle rangée est pleine d'eau ! Bon ba aller, pour notre première journée à Kruger on ne se refait pas côté chance : pas de carnivore, une crevaison et un dégât des eaux !

Lundi 6 mai, J2 Kruger

Nous décidons de ne pas aller nous promener de nous même dans le parc aujourd'hui. Bruce a réparé la fuite hier soir (le joint de l'antiretour qui a travaillé) mais il a encore la roue à refaire et plusieurs bricoles. Claude et Bernard, qui ont dormi dans le même camp que nous cette nuit, passent nous dire au revoir et nous offrent même leur guide en français en voyant qu'on a que celui en anglais ! Comble du bonheur pour les enfants qui le lisent encore et encore. Puis après leur départ, nous explorons le site. On va voir la piscine (trop froide), allons jusqu'à la rivière où nous voyons des crocodiles, découvrons une aire de jeux et même un musée. Les loulous sont ravis.

On se fait un braai tardif avec de super gambas achetées sur la piste au Mozambique (congelées ensuite). Un régal avec des patates douces à la braise avant de se préparer pour l'activité de 16h30 : un sunset drive. Soit un safari guidé au coucher du soleil. Et honnêtement, nous sommes agréablement surpris du prix car on pensait un peu être assassiné pour une activité prisée comme celle-ci dans le plus gros parc d'Afrique du Sud. 3 heures de balade pour 60€ à nous quatre, ça va. Nous sommes dans un camion mais avec peu d'autres personnes, ce qui fait qu'on pourra se déplacer pour mieux voir les animaux.

On voit les herbivores classiques puis bientôt, un rhino blanc ! Plus grand que les rhinocéros noirs, il est surtout reconnaissable grâce à sa bouche plate faite pour manger de l'herbe (les noirs ont une lèvre pointue pour mieux attraper les feuilles d'arbustes). Il ne s'enfuit pas directement et on peut le voir passer derrière le véhicule, assez près de nous.

On trouve aussi hippos et buffle solitaire. Ce dernier est plus à craindre quand il est seul, possiblement agressif, car c'est normalement un animal fait pour vivre en troupeau jusque 500 individus !

On pense faire chou blanc pour les carnivores car cela fait un moment maintenant que le soleil s'est couché et que nous balayons les côtés de la route à l'aide de grosses torches. Il fait un peu froid mais les enfants restent aux aguets en espérant jusqu'au bout voir quelque chose. Et justement, voilà que ça y est, nous tombons sur un léopard ! Bon, il disparaît rapidement dans les buissons mais nous arrivons à le suivre de loin avec notre faisceau lumineux ensuite dans le lit de la rivière. C'est super génial. On est trop content ! 🤩

Manquent plus que les lions maintenant pour compléter le big five en trois heures ! Plus efficace qu'en journée hein. Et là, qu'est-ce que c'est... ? Une lionne ???

Non, un autre léopard ! Et celui-ci, on va avoir le temps de l'admirer 😀 On retient notre souffle tandis qu'il marche nonchalamment en notre direction. Il se déplace avec classe, s'arrête un instant à côté de nous et semble nous regarder. Le guide se moque de nous en nous voyant pas très rassurés, je vous assure qu'un léopard qui vous fixe, ça fait drôle ! Les enfants aussi riront et diront que c'est une grosse peluche. Heu, moi je vous dit que j'ai vu ce qu'elle mange la peluche quand même... 😅 On enclenche la marche arrière pour le suivre encore un peu, et puis à un moment, il faut le laisser partir... Mais vraiment c'était wahou.

On arrive au camp encore toute excité de notre rencontre de ce soir. On picore en racontant encore et encore ce qu'on a vu, ce qu'il a fait. Ca y est, nous avons enfin vu un léopard, et on l'a bien vu. C'était une expérience géniale.

Mardi 7 mai, J3 Kruger

Tout le monde se réveille tôt aujourd'hui. Parfait, nous allons pouvoir partir à Satara de bonne heure pour voir s'ils n'ont pas une petite place pour nous car à l'accueil rien de rien avant dix jours.

Nous apercevons des lionnes au loin, ce qui fait aussitôt apparaître une nouvelle espèce à côté de nous : les drôles de jumellosaures. 

Plus loin, nous voyons quelques éléphants traverser. J'adore toujours autant. Et les éléphanteaux nous font particulièrement rire avec leur côté un peu farouche ! On adore les observer 😍

Ensuite, la piste que nous prenons, où Claude y a aperçu moultes choses dont une femelle rhino et son petit en novembre, est d'un ennui terrible ce matin. Une immense savane s'étend sur des centaines de kilomètres, si ce n'est des milliers. Vous vous rendez compte, le parc de Kruger recouvre quand même une superficie de presque 19500km² ! On est tout petit là dedans... et même s'ils ont de nombreux animaux, il faut avoir de la chance d'être au même endroit qu'eux au même moment !

Mais on y voit évidemment des jolies choses, et malgré que cela fasse encore beaucoup de kilomètres, on apprécie chaque moment où nous revoyons des animaux, y compris les oiseaux !

Evidemment, Satara, un des camps les plus réputés car idéalement situé dans la "zone à gros chats", est complet. On hésite à aller demander à des campeurs de partager un emplacement avec nous, pratique qui se fait parfois. Mais en début d'après-midi, il n'y a pas grand monde. A part des habitués avec leur caravane ici à la semaine, quasiment tous certainement à la retraite et qui ne nous ont pas fait bonne impression à Skukuza où nous avions juste besoin d'aide quelques minutes pour rebooster la batterie de Ruben qui ne voulait plus démarrer. Il y en a qui ne s'arrêtait même pas quand on leur faisait signe, et d'autres qui nous ont dit non, ça va abimer ma voiture ! Bref, il ne faut pas généraliser mais on est quand même mitigé et du coup on préfère assurer nos arrières et monter jusque Balule, là où nous avons payé deux nuits.

C'est à 50km au nord mais la route est facile. C'est droit, toujours tout droit. Et pas de nids de poule au moins 😅On se permet même un petit détour par le point de vue sur la rivière. C'est chouette.

Quand on arrive, cela change de standing. Au bushcamp, il n'y a pas de resto, pas de piscine, pas de boutique, ni même d'élec' mais une dame acceuillante, des sanitaires propres avec baignoire et eau chaude malgré tout et peu d'emplacements pour une ambiance beaucoup plus conviviale. C'est calme, nous sommes juste au bord de la clôture délimitant le camp. On se fait un petit apéro dehors pour admirer le coucher de soleil. Ce camp est peut-être moins bien situé, mais il nous convient bien.

Mercredi 8 mai, J4 Kruger

Ce matin, on attaque dès 6h ! On a décidé de redescendre explorer les alentours de Satara, histoire de ne pas avoir de regrets. Objectif, filer au camp, prendre des infos sur le panneau de localisation et trouver ces gros liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiions !

En chemin, tout près de Balule, on rencontre une hyène un peu craintive, mais c'est gentil à elle de nous avoir dit bonjour. On s'amuse à saluer les animaux et leur souhaiter une bonne journée.

De prime abord, on pensait faire les pistes en commençant par aller vers l'ouest, histoire de ne pas avoir le soleil dans les yeux dès le matin. Mais les panneaux nous incitent à faire le contraire : des gros chats ont été repéré à l'est de Satara ce matin, allons vérifier cela !

Niveau déplacement et repérage cartographique, Elyone sera très forte je vous l'assure ! Et elle pourra même passer son permis en rentrant 🤣

Guilhem lui est responsable de l'identification des animaux dans le livre, car je peux vous dire que ce n'est pas toujours facile ! Surtout pour les oiseaux.

Bref, on parcourt doucement la piste, on commence à avoir faim. Car oui ce qu'on adore faire dans les parcs d'habitude c'est se trouver un joli coin, souvent un point d'eau, pour y faire le petit-déjeuner en observant la vie sauvage. Mais à Kruger, il n'y en a vraiment pas beaucoup ! Le parc est fait pour y rouler, s'arrêter aux camps et au resto, et rouler à nouveau. Il y a bien quelques aires de pique-nique mais souvent sans intérêt ni jolie vue. Et comme il y a de nombreuses rivières qui serpentent dans ces milliers d'hectares, il n'y a pas vraiment beaucoup de points d'eau où tu as la place de te poser.

Mais ce matin, on va peut-être bien être pas mal quand même pour le petit-dej' : voilà que nous apparaît un bouchon sur la route ! Pour une fois, cela n'est pas causé par des impalas insouciantes qui restent au milieu de la chaussée, ni par des zèbres qui traversent un peu vite au dernier moment, paniqués par le bruit du moteur. Non, un vrai bouchon de voitures ! Une, deux, trois, quatre... On arrête de les compter et on cherche ce qu'elles ont trouvé.

Les liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiions ! Et c'est qu'eux aussi, ils ont faim. On se gare près d'eux, on se fait notre petit-dejeuner aussi, mais pas avec le même menu car pour eux, on dirait bien que c'est du gnou 😅 Au début, on ne les voit pas super bien car ils sont couchés dans l'herbe haute pour manger. On aperçoit parfois une corne qui dépasse, ou l'un des fauves se relève et se recouche en meilleure posture. On pense que le mâle dominant a déjà mangé, celui qui est couché plus à l'ombre à l'écart. Il y a un deuxième mâle qui après avoir fini va se coucher à l'ombre des voitures, sur la route ! Puis un troisième mange en même temps que les deux lionnes. Un petit lionceau se balade aussi.

Les vautours sont perchés non loin, guettant le moment où ils pourront prendre le relai. Ah mais ce n'est pas pour tout de suite, alors que le principal du groupe s'en va, un quatrième lion vient manger.

Quand il aura fini, non seulement les quelques charognards viendront se jeter sur les restes mais voilà qu'il en arrive des dizaines d'autres dans le ciel ! C'est impressionnant.

Plus tard, nous trouverons enfin un point d'eau comme on les aime : on y trouve plusieurs espèces au même endroit, observant la réaction des uns par rapport aux autres. 

Le reste de la journée, nous rencontrerons plusieurs herbivores. C'est assez rigolo de constater qu'en dehors des points d'eau, il y a de grandes zones où tu vois la même espèce, puis une autre : zone à girafes, zone à gnous, zone à zèbres. Sauf les impalas qui se mélangent avec tout ce monde-là. Nous ne voyons pas d'autruches tiens.

A ce point d'eau plutôt boueux, nous regardons l'éléphant se faire un bain de boue puis deux girafes se battre ! D'abord, on croit qu'elles dansent, les cous bougent doucement, elles se tournent autour... puis finalement elles se mettent des coups de tête dans les flancs 😮

Puis en toute fin d'après-midi, nous voyons un énoooooorme groupe d'éléphants en déplacement, qui traverse devant nous et continue leur chemin en nous ignorant complètement. Il était impossible de les prendre tous en photos en même temps tellement le groupe était étalé.

Jeudi 9 mai, J5 Kruger

Puisqu'hier nous avons fait une grosse journée, aujourd'hui c'est pas de réveil, on déjeune tranquille, laisse jouer les loulous et on part quand on est prêt. On passe à Olifants non loin pour repérer les pistes comme la veille mais ce coin là est vraiment moins exploré et/ou moins peuplé et on ne voit rien de bien probant. Bon, direction Letaba où on s'y arrête le midi. On y mange en ayant une jolie vue sur la rivière et en observant plein d'oiseaux pas farouches.

Juste après, nous passons un pont qui surplombe une rivière bien fournie en éléphants d'un côté, hippos et croco de l'autre. Le niveau d'eau est bas en ce moment, beaucoup de rivières sont d'ailleurs asséchées. 

Puis c'est reparti. Pour une lonnnnnnnngue après-midi où on ne voit rien. De rien. De rien. Ah, si, deux zèbres. Wahou. Pas très concluant pour finir 😅 Et au bout du cinquième jour dans le parc, les enfants commencent à être bien énervés et nous un peu blasé de toujours rouler. On rejoint le camping en dehors du parc en fin d'après-midi, fatigués mais heureux.

Notre petit bilan Kruger :

• Nous n'avons pas payé les frais d'entrée par jour car notre WildCard était encore valable.

• Les prix à la nuit sont différents selon le camping, la réservation est conseillée.

• Nombre de kilomètres parcourus : 110+38+180+220+170= 718km en 5 jours. Surtout car on était dans deux campings excentrés mais dans tous les cas les distances sont vite énormes. Nous n'avons pas fait la moitié nord du parc (la carte en photo est recto-verso)

• Il n'y a pas besoin de 4x4 pour le parcourir et voir beaucoup d'animaux.

• C'était un chouette moment, dans un parc incontournable, mais ce n'est pas notre préféré 😉